Le temps

(limité) de militer.

paul

Je suis un vieux crisse. Je milite depuis quelques années. Je n'ai jamais trouvé ma place dans la société. La course à la richesse, j'ai toujours trouvé ça futile. J'ai fait l'université parce que c'était le chemin qu'on devait suivre, mais aucun emploi qui a suivi n'avait aucun intérêt pour moi. J'ai enseigné pendant plusieurs années, mais j'ai quitté la profession en me rendant compte que je n'aidais pas les étudiant-es, mais que je ne faisais finalement que créer les serviteur-e-s de demain. Après être tombé sur l'idée du "refus de parvenir", j'ai compris que je n'étais pas seul, mais que j'étais sur un chemin qui avait été tracé par beaucoup d'autres avant moi. Et ce chemin est : travailler juste assez pour survivre, et ensuite militer, militer, militer, mais aussi se reposer, chanter, danser ! Le système actuel est une catastrophe, mais il ne sera pas changé en une journée, ni même une session. Il ne sert à rien de se brûler. À tou-te-s celleux qui quittent aujourd'hui les sentiers battus, bienvenu-e-s ! Je tiens à vous avertir, ce n'est pas un chemin facile, mais est-ce que la route que vous suiviez précédemment l'était ? Il y a des années creuses, maigres, mais les pépites que l'on recueille sur le chemin valent plus que tout l'or du monde.

En espérant vous croiser sur le chemin !