Le temps

(limité) de militer.

Mathieu Charron, professeur au département des sciences sociales de l’UQO

Je milite pour l’environnement depuis plusieurs années. J’ai d’ailleurs choisi de limiter mon temps de travail aux 40 heures attendues pour consacrer du temps à mon militantisme.

C’est un geste rare chez les professeurs d’université, qui ont plutôt tendance à faire de plus longues semaines de travail, en partie pour construire leur carrière.

J’ai choisi de ne pas suivre cette voie. Nous devrions être plus nombreux. Il faudrait que plus de personnes en position de pouvoir s’impliquent hors du cadre de leur travail. Des décideurs et des gestionnaires. Des scientifiques et des enseignants.

La planète et les générations qui nous suivront valent à mes yeux beaucoup plus que ma carrière.